The Book of Ivy d'Amy Engel


The Book of Ivy
Amy Engel
Lumen
341 pages

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.





Je n'ai jamais été une grande fan de dystopie, même si j'ai adoré les premiers tomes des sagas plus que connues Hunger Games et Divergente. Je n'ai jamais poursuivie ces séries, parce que je ne suis pas une fervente du genre dystopique, et que ces derniers temps, il en pleuvait de partout, des livres de dystopie. Le fait que ce soit un genre trop commercialisé, ces temps-ci, a d'ailleurs été un des facteurs qui a fait que je ne me suis pas jetée sur ce roman dès sa sortie. 

Je ne l'ai pas adoré, mais je ne l'ai pas détesté. Je ne sais pas trop quoi en dire, mis à part le fait que je m'attendais clairement à plus que ça. Je suis sortie de cette lecture sans vraiment être surprise, et sans vraiment avoir beaucoup d'émotions. 

J'ai trouvé que tout le roman se déroulait sur le même rythme: quelque chose de plat, qui se lit très vite, mais qui est loin d'être vraiment addictif. J'en avais entendu de tellement bons avis que, même si j'essaie de ne pas me forger des attentes avec l'avis des autres, je suis sortie de cette lecture un tout petit peu déçue, même si je ne peux pas qualifier ce roman de déception en tant que telle. 

Certes, il se lit très vite (quelques heures de lecture, et c'est fini), et l'intrigue, en quelque sorte, m'a poussé à le continuer, mais je n'ai pas autant embarqué dans l'univers autant que je l'aurais voulu. 

Encore une fois, peut-être est-ce parce que c'est de la dystopie, et que j'ai bien de la difficulté à en lire, ou parce que, tout simplement, ce roman n'était pas dans mes cordes. 

J'ai tout de même beaucoup aimé le personnage d'Ivy, que j'ai trouvé forte, bien que chiante par moments. J'ai beaucoup aimé sa petite évolution, où elle commence à se forger ses propres opinions et à se rendre compte que le monde n'est peut-être pas comme son père lui a appris. Bishop, pour sa part, je l'ai énormément aimé: quelqu'un se sensé, de respectueux, qui se forge lui-même ses idées, et qui est humain. 

Bien sûr, la fin pousse tout lecteur normal à se demander qu'est-ce qui va passer! Je suis presque sûre de lire le deuxième tome; je n'ai pas grand-chose à perdre, et de toute façon, cette saga se clôture avec deux tomes, donc si je n'aime pas plus, ce n'est pas si grave. 

En bref, ce fut une lecture rapide qui ne m'a par contre pas entièrement convaincue. J'en attendais plus, et sans être nécessairement déçue, je suis un peu navrée de ne pas avoir aimé autant que (presque) tout le monde. 

Je remercie tout de même Interforum Editis pour l'envoi de ce roman, qui m'a fait passé un bon moment! 

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